Récits de chasse

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

ConnorMcCracken a écrit:: Sa grande houppelande de cuir lui couvrait la moitié du visage et son chapeau l'autre moitié. Ainsi habillé pour parer aux vents du désert, Connor arriva dans la ville naissante.

Falaise de l'été, un drôle de nom pour une ville en plein désert et à une période qui devrait être l'hiver.

Mais qui c'est peut-être trouvera-t-il ses réponses ici ...

Connor pénètre silencieusement dans la ville et va poser ses affaires dans un coin tranquille, il ne prends même pas le temps de monter sa tente, un simple sac de couchage lui sert de lit.

Avant de partir en dehors des murs histoire de gagner son droit à être ici, il dispose 4 petits objets au sol, une bougie, une pierre ronde, un vieux briquet et une petite flute en bois.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Keela a écrit:: -Maaaw ! Mouuuuuuurrrrwwwwww !
-Putain mais quel salaud ce chat !

D'accord.
Il y avait des mots plutôt impolis, mais Keela n'appréciait pas se faire remarquer par les zombies à cause du chaton qu'il l'avait adoptée (ou qu'elle avait adopté, la nuance était compliquée et dans les faits, ils avaient du mal à se séparer l'un de l'autre). Elle jurait donc de temps en temps, parce que l'animal avait une notion de discrétion assez particulière.
Les zombies se rapprochaient d'elle, nombreux, l'odeur insoutenable. L'odeur, oui, parce que le visage dissimulé sous sa capuche, et les yeux bandés, elle ne voyait plus grand chose. Elle prit son katana scellé dans son fourreau, puis se mit en garde. Quelques secondes plus tard, des morceaux de zombies écrasés par les coups gisaient à terre.
Keela soupira. Il y avait des jours où, comme celui-ci, ses promesses lui semblaient presque aussi lourdes que ses remords. Elle lança son pied contre un visage de mort-vivant, puis attrapa son animal avant de fuir dans le désert. Tant pis pour la bataille.

Quelques jours plus tard, elle avait trouvé une ville qui commençait à se monter. Elle décida de passer outre et de continuer son voyage seul, mais le chaton se mit à miauler et, de ses petites pattes rousses, à galoper vers la ville pour s'arrêter devant un type à l'odeur inconnue. L'Eclaireuse, dissimulée sous sa cape et sa capuche et armée de ses habituels sacoche et katana, ne montrait de son visage que ses lèvres.
Le chat s'était mis à miauler sur ce qui devait être un fouineur, vu le fréquence de coups dans le sable.

-Excusez-moi, le Roux n'est pas méchant, il est juste aussi con qu'un Gardien.

Elle s'accroupit, tendit son bras dans le vide, et laissa l'animal y grimper, pour aller jusqu'à son épaule. La petite bête était apparemment très habituée à ce genre de jeux avec elle.

-Bon courage pour vos fouilles.

Elle avait frôlé la garde de son katana, réflexe d'une époque et d'une habitude qu'elle voulait effacer.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Anny a écrit:: Le soleil se lève à peine qu'Anny marche déjà dans le désert d'un pas aussi rapide que ses petites jambes lui permettent. Le reflet de son bouclier ensanglanté accroché à son épaule se mélange à la couleur de sa chevelure enflammé. Cherchant un refuge pour la prochaine nuit, elle souhaite voir une ville très bientôt puisqu'elle n'a plus de vivres.

Les heures passent. Le soleil continue son ascension. La chaleur l'envahie lorsqu'elle escalade la plus haute dune des environs. De délicates petites perles commencent à ruisselé sur son front. Après plusieurs minutes d'efforts acharnés, elle atteint enfin son but. C'est dans un long soupir de soulagement qu'elle accroche un sourire à ses lèvres. Elle aperçoit enfin une escale ou elle y cherchera des denrées et un endroit à l'abri pour y passer la nuit.

Aux abords de la ville, elle y croisent quelques personnes munies de pelle. Le regard à l'affut, tentant de reconnaitre des gens, elle sourit et salue les citoyens avant de franchir les portes de la ville dont elle ne connait même pas le nom.

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ConnorMcCracken a écrit:: Il était parti seul assez loin de la ville, étrange région, d'habitude les espaces exploitable étaient plus petits, mais après tout ça ne donnera que plus de travail aux pelles de habitants, ça leur évitera de trop penser aux zombies durant la journée.

Cette ville aussi est étrange, la ville et ses habitants, il en connait plusieurs et d'autre lui semblent familiers mais impossible de remettre un nom sur les visages, cette jeune femme encapuchonnée, il la connait mais pas moyens de se souvenir.

- Garell c'est encore un de tes sales coups, mais peu importe j'ai maintenant un but et je m'y tiendrais

Connor sort alors la photo de lui et de ses sœurs et il repense à la phrase que lui a dit le vieil Hermite il y a quelques semaines, ou quelques mois, avec ces fuites de ville en ville il ne sait plus, "les grands primaires te permettrons de trouver ce que tu cherche".

Depuis cette rencontre il avait cherché ce que sont "les grands primaires" il a découvert que le vieux parlais des éléments, et par la même occasion il s'est découvert un étrange pouvoir, il arrive a les créer.

pour lui qui ne croyait en rien de surnaturel avant le cataclysme il s'est retrouvé dans de sombre histoire depuis ces dernières années, des zombies, un dieu combattant, une déesse qui prend possession de corps pour survivre et surtout Garell, ce pseudo-vampiro-dieu, il a eut beau le nié il possède des pouvoirs mais il lui a fait plus de mal que de bien en le trainant de force dans ces aventures rocambolesques. Mais maintenant c'est terminé, Garell peux aller au diable, il doit retrouver ses sœurs et pour cela il fera tout, même replonger tête la première dans ce monde surnaturel, mais pas pour quelqu'un , à présent il le fait pour lui.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Scrib a écrit:: L'arrivée dans une nouvelle ville est toujours un fait marquant qui apporte son lot de surprise et de découverte.

On découvre qui n'a pas suivi (ou qui n'as pas pu) et qui son les nouvelles têtes. Parfois on a de bonne surprise… parfois non.

C'est ce qui arriva à Scrib en arrivant ici.
A peine arrivé, Genny, lui glissa un "Toi et Anny, vous êtes en vacances !"
Un sourcil froncé et un autre relevé, il laissa échapper un "GNE ??" qui convainquit Genny de l'attaché devant les chantiers avec un bâillon en guise de compagnie.

Pas la peine de protester, ni de se débattre, les liens étaient solides et le bâillon efficace.

"Des vacances… ouais… et attendant, j'ai les gratte qui me couille là !!!"

Il accepta sa condition temporaire (espérait-il) et en profita pour faire un somme.
Ses yeux se fermèrent, son esprit s'embruma et il se retrouva dans le désert.

Du sable à perte de vue.
Jamais il n'avait vu une telle étendue de sable.
Il passa les portes de la ville avec Scribette à la main se mit à courir en ligne droite jusqu'à l'essoufflement en donnant des coups de pelle à droite, a gauche, devant, derrière.
"YYYAAAHHHAAAAAA…. Et de 4 !!"
Au soleil couchant, il prit le chemin retour.
" 'Tain, l'est ou la maison ?? Vais me perdre ici…c'est trop grand !" pensa t-il en se dirigeant à cloche pied vers la ville.
"OHHHhhhh un zoli cachet bleu et rouge !" Il se baissa toujours sur un pied pour le ramasser et l'envoya un peu plus loin. Il répéta l'opération plusieurs fois de suite jusqu'à proximité de la ville

Une secousse le sortit de sa torpeur.
Le soleil était couché et les ouvriers étaient à pied d'œuvre devant ses yeux.
C’était l’un d’eux qui venait de le bousculer sans y prêter gare.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

KadillaK a écrit:: KadillaK souleva son chapeau, et se gratta le crâne, exténué.

Il faisait une chaleur infernale, mais Sharky ne semblait pas s'en soucier outre mesure, il pendait toujours la langue. Il semblait même avoir une lueur dans le regard, du genre "Toi tu trimes au chantiers et pas moi \o/"

Attends qu'on aille dehors, tu va renifler de l'OD et tu rigolera moins, pensa KadillaK avec un sourire.
Impossible de se mettre en rogne contre son chien, c'était son compagnon de toujours, et il avait une sacré ptite bouille qui le faisait fondre.

Lassé de travailler, KadillaK fit une pause, et s'en alla d'un pas tranquille, plongé dans ses pensées...

Il trébucha par mégarde et se rattrapa de justesse, Sharky lui s'était arrêté, semblant attendre pour observer son maitre tomber. Déçu, il grogna.

KadillaK réajusta son col de chemise, et regarda de plus près ce qui avait manqué de le faire tomber. Telle ne fût pas sa surprise en voyant l'homme assis, à moitié somnolant, ligoté et bailloné, c'était ce bon vieux...

"Scrib ! Je suis bien content de te voir ici vieux frère, que fait tu dans le coin ?" dit il d'une voix enjoué.

L'homme essaya de parler, sans succès.

"Mouais, si tu articules pas je risque pas de te comprendre, tu veux peut être que je t'enlève ton bâillon ?" dit il malicieusement.

Le regard las mais amusé de Scrib le satisfit, et il détacha son ami.

"Si ça avait été quelque d'autre que toi, je peux t'assurer que Scribette l'aurait empeché de s'assoir pendant un moment" dit il faussement énervé.

"Allez sans rancune, tu fistera du zombie plus tard si tu veux. Je te paye un verre, fais trop chaud ici" répondit KadillaK.

Et ils s'en allèrent en devisant joyeusement.

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Aulyn a écrit:: Aulyn errait, donnant négligemment des coups de pieds dans la chose qu'elle trainait depuis quelques temps avec elle, une tête, qui n'y ressemblait plus de temps qu'elle la martyrisait, de zombie.

Il y eu un coup de trop, un peu trop fort, la tête éclata, la couvrant de résidu de cervelle et de sang poisseux…
La contrariété se lisait sur le visage de la jeune femme, elle affichait une moue boudeuse et des yeux emplis de larmes, elle avait de nouveau cassé son jouet…

Aulyn avait beau regarder de droite a gauche, il n'y avait rien, rien qui pouvait le remplacer, tout ce qu'elle voyait c'était des fortifications au loin.
Sentant la rumeur qui s'y élevait et, sans vraiment s'en rendre compte, avait pris cette direction.

Elle se retrouva vite devant de grands murs, d’où des voix résonnaient. Un sourire se dessinait doucement, elle avait déjà vécu ca une fois, juste avant d'arriver ici, ce qu'elle avait trouvé a ce moment l'avait troublé et elle se posait encore des questions sur ce qui lui était arrivée…

Mais elle était curieuse et des frissons d'excitation la gagnaient. Allaient-ils être comme les précédents ? Seraient-ils différent ? Beaucoup trop de questions et l'angoisse de revivre ce qu'il s'était passé avec une des personnes de la précédente ville, ne jouait pas en sa faveur, mais la curiosité était la plus forte.

Aulyn pénétra dans la ville, discrètement, dissimulé sous sa cape. Elle gagna rapidement les hauteurs et un endroit calme et discret. Elle s'installa et observa, de son œil d'enfant, de ce regard neuf et émerveiller de découvrir chaque nouvelles choses.

Chaque jours, chaque choses était une redécouverte, cette ville, ses habitants, tous. Elle observait, détaillait. Ce trop plein d'information nouvelles commençait a l'irrité, c'était trop et trop vite, et puis elle était fatiguée. Tant pis pour aujourd'hui, il fallait qu'elle se repose, demain par contre ca sera autre chose…

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Anny a écrit:: Une fois en ville, l'ambiance est incroyable. Croisant des amis ainsi que plein de nouveaux visages, elle se balade dans les rues de cette petite ville naissante afin de voir le plus de citoyen possible.

Se remémorant des souvenirs en discutant avec ceux qu'elle connait, engageant la discussion avec les autres, le temps file à toute allure.

La tombé de la nuit lui rappelle qu'elle doit maintenant trouver un endroit pour enfin prendre un repos bien mérité. Un pim's périmée à la main, elle se dirige vers ce qui ressemble à une petite maison plus éclairé que les autres.

- Hum... quelques choses me dit que c'est ici que tout ce passe.

D'un petit coup de hanche pour ouvrir la porte, elle entend une cacophonie de voix accompagné de bruit de bouteille. C'est d'un pas léger qu'elle se dirige vers le comptoir pour tenter de trouver de l'alcool qui pourra la réchauffer en cette nuit froide. Réussissant à se frayer une place au comptoir, coincée entre deux hommes au comptoir, elle demande :

- Quelques choses de chaud pour une femme frigorifiée ?

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Keela a écrit:: Les hauteurs de la ville. On se sentait mieux quand on avait le visage à la surface. Quand, la nuit, l'air était frais. Agréable. Le morceau de chat jouait avec un cadavre de souris qu'il avait ramené à sa maîtresse. Elle l'avait félicité, et il avait mis un certain moment à parader avec force de ronronnements.

Elle avait retiré sa capuche, et son bandeau. Il faisait assez sombre pour que personne ne la voit, et c'était tant mieux. Fuir les gens quand on avait des instincts de chef, ce n'était pas simple. Fuir les gens quand on avait un passé qui prouvait qu'on pouvait s'attacher, c'était encore pire. Mais à chacune de ses attaches, Keela avait blessé, tué, brisé.

Elle souffla sur ses doigts frigorifiés. Son œil à l'iris gris fixait ses mains blanches. Porter ses faiblesses, ses rages, et ses remords physiquement, ce n'était pas simple. Elle cherchait depuis un moment à tout oublier. Elle attendait le bout de son errance. Là, elle avait à peine commencé un long chemin. Celui d'une neutralité pure, du non-acte. Ne pas tuer, ne pas dévorer, ne pas prendre de décisions. Patienter, suivre le vent, les envies, et se hisser vers les hauteurs, la nuit, là où personne ne nous regarde.

Elle remonta le col de sa cape qui glissait sur ses épaules. Le chaton mangeait sa proie avec délice. L'odeur du sang, même celui d'un animal, chatouillait la chasseuse.

-Petit roux, ne mange pas trop vite.

Il miaula, alla se frotter contre ses jambes. Cela arracha un sourire à Keela, une expression de visage comme elle semblait les avoir perdues. Ses doigts glissèrent dans le poil fauve de l'animal, qui fila dans l'ombre, ailleurs. Il avait peut-être senti quelqu'un, ou quelque bestiole.

Keela observa l'obscurité un moment. Elle ne voyait plus grand chose.

-Il y a des jours où j'ai l'impression que tu as trouvé ton autre maîtresse.

Elle ferma les yeux. Au loin, le murmure de la vie qui s'amusait. La rousse ne comprenait pas comment les gens pouvaient boire autant. La fête n'avait aucun sens. Tout ce qu'il y avait à faire, c'était de prendre du papier et témoigner. Se réjouir, utiliser des substances dégueulasses pour oublier ?

Ce n'était pas agir, ce n'était même pas patienter, c'était fuir. Il était hors de question qu'elle se mêle à des lâches.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Unkichikun a écrit:: Les yeux dans le vague, Unki errait dans le désert depuis plusieurs jours déjà. Ses pas traînants charriaient des monceaux de sables ce qui le faisait souvent chuter.

Une barbe épaisse lui mangeait le visage et laissait à peine deviner ses lèvres craquées. Sa peau, tannée par le soleil, était tendue à l'extrême sur ses os apparents et l'on pouvait apercevoir ses côtes saillantes à travers son t-shirt en lambeaux.
Cela faisait plus de 3 jours qu'il s'était réveillé d'un sommeil sans rêve en plein milieu du désert. Incapable de se souvenir de qui il était ni d'où il venait. Un seul nom résonnait dans sa tête...mais il était incapable de l'associer à qui que ce soit: "Lamatraque"
Il savait que ce monde était hostile et que des créatures rôdaient dans l'unique but de le dévorer. Il s'étonnait parfois à avoir des réflexes qu'il ne soupçonnait pas posséder...des réflexes de survis qui lui permirent d'arriver devant ce qui semblait être un campement en construction, un regroupement d'humain.

En apercevant la "ville", son coeur fit un bond. Il était sauvé. Il dévala la dune aussi vite qu'il le pu mais ses jambes faibles lui firent défaut et il s'effondra devant le portail, sombrant dans l'inconscience au pied d'un panneau indiquant "Falaise de l'Ete"

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

L'attaque de la nuit se terminait enfin. Les derniers râles des habitants avaient cessé de résonner contre les improbables murs de bric et de broc depuis plusieurs heures déjà. Les putrides refluaient vers leurs tanières. Bientôt ils se remettraient en marche vers la prochaine ville, vers un autre festin. Peut-être auraient-ils de la chance et la ville cèderait rapidement. Peut-être leur faudrait-il attendre une vingtaine de jours avant de gouter la chair des humains. Mais peu importe, les putrides finiraient par gagner une fois de plus.

Sur les hauteurs des cet assemblage hétéroclite de matériaux divers qu'était la ville une ombre noire patientait. Elle attendait le moment de reprendre la route elle aussi. Le moment de continuer son périple vers un but qu'elle-même ne connaissait pas. La silhouette noire glissa en silence jusqu'au pied de ce qui avait été une tour de guet si utile pendant les 28 derniers jours et à présent guère plus qu'un fantôme d'une vie brisée. Elle traversa les rues tapissées de sang frais et de morceaux de cadavres mal dévorés, n'émettant pour seul son qu'un grognement désapprobateur.

Arriva le désert. Une nouvelle marche à travers le désert de l'outre-monde au petit jour. L'aube naissante de cette journée révélait sa nature mais elle n'en avait cure. Vaguement humanoïde, elle avait un pelage noir de jais assez fourni, une queue, des oreilles et des griffes de chat. Mais sous le pelage se voyaient les traces de la maladie et de nombreux combats. Celle que d'aucuns avaient connu comme Marion Chan n'avait quasiment plus rien d'humain. C'était à présent une créature sauvage moitié féline moitié zombie.

Elle marchait à travers le désert sans se soucier d'être discrète ou même de se protéger du soleil. Elle n'emportait rien avec elle à la seule exception d'un pendentif à son cou et d'une lourde chaîne passée à sa taille comme une ceinture. Les seuls vestiges de son passé qu'elle n'avait pas encore trouvé la force de laisser derrière-elle. Seuls liens la rattachant encore au monde des vivants.

Le temps passait et ce qui devait arriver arriva. Elle tomba sur un groupe de zombies. Ils étaient nombreux mais elle ne s'arrêta pas. A vrai dire elle ne ralentit même pas. Les zombies ser dirigeaient vers elle mais elle ne ralentit toujours pas. A mesure que la distance diminuait, la féline releva les yeux vers les zombies. Avant même qu'elle n'eut montré ses crocs et grogné, les morts-vivants avaient sentit l'agressivité à l'état pur de son regard. L'attaque arriva aussi subite que la foudre s'abattant sur un arbre. Le zombie s'effondra sous la violence des griffes acérées se trouvant au bout des doigts de la féline. Les crocs taillèrent la chair morte et répandirent un sang épais et noir.

Les prédateurs étaient devenus des proies. La solidarité n'était guère de mise chez les zombies. Le groupe s'écarta devant la violence de la féline et laissa l'un des siens se faire dévorer. Mieux valait assurer la survie du groupe que celle d'un seul individu. La féline ne laissa derrière-elle que des os profondément marqués de ses dents. Contrairement à ses cousins, elle mangeait proprement et finissait ses proies.

Encore de la marche mais, après quelques heures, une ébauche de ville se présenta à l'horizon. La féline y serait pour la soirée. Ses pas ne furent ni plus lents ni plus rapides. A vrai dire elle se fichait éperdument d'être en ville ou non. Elle ne connaissait pas la crainte et n'avait donc aucun besoin de murs protecteurs. Elle ne cherchait pas le contact social et n'avait donc guère besoin de voir des gens. Seule la perspective d'une nourriture plus variée que la chair de zombie pouvait l'intéresser dans une ville. Ca et le fait de ne pas avoir besoin de marcher dans le désert. Maigre tribut mais elle n'avait rien de mieux sur son agenda.

Le soir venu, comme prévu, elle était devant les portes. Fermées. Ce n'était pas un problème pour elle et quelques bonds agiles la retrouvèrent sur le mur d'enceinte. Elle fit le tour de la ville du regard, repérant au passage les endroits en hauteur où elle passerait la plus grande partie des jours à venir. Elle estima également du même coup la valeur de cette ville. Ici les gens avaient l'air actifs et elle pouvait s'attendre à ce que la ville tienne le coup une vingtaine de jours à peu près.

Il y avait aussi quelques odeurs connues par ici. Certaines qu'elle avait croisées récemment, d'autres un peu moins. A priori elle ne rencontrerait pas une grande opposition à sa présence en ces lieux mais on ne savait jamais, mieux valait rester attentive. Une fois l'attaque passée elle irait dans le désert histoire de croiser le moins de monde possible. Mais en attendant il fallait trouver un endroit tranquille d'où elle pourrait observer sans être vue. Les toits de la ville feraient l'affaire.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

ConnorMcCracken a écrit:: une nouvelle attaque vaines des putrides ... Il aimerait qu'elle le soit toujours, malheureusement ce n'est jamais le cas très longtemps.

Connor se lève après quelques minutes de sommeil à peine réparateur, il s'assoit en tailleur devant ses 4 petits objets , ferme les yeux et se met à méditer. au bout de quelques minutes, les yeux toujours fermés il place ses mains devant lui paumes vers le ciel et inspire, une petite flamme apparait alors dans chacune de ses mains, apparut du néant la flamme ne reste que quelques secondes puis disparait.

Il se lève et ouvre les yeux, son regard porte encore la lueur des flammèches.

- Pas encore suffisant, il faut que je trouve comment contrôler ça plus longtemps et avec plus de force.

Connor se lève et vient se mettre à genoux, le front collé au sol, il marmonne des paroles inintelligibles et se relève.

- Merci, c'est ce que je vais faire.

Il ôte alors sa lourde houppelande se saisit de sa pelle et se dirige à l'extérieur, l'air décidé, le regard encore flamboyant.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Infaux a écrit:: Infaux marchait depuis plusieurs jours. Les quelques vivres qu'elle avait trouvé sur sa route n'étaient que souvenirs. Elle avait surtout très soif maintenant.

La chasse aux putrides l'avait fait dévier de sa route. Elle n'est jamais retournée dans la ville Désolation maudite. Elle songea soudain à ces compagnons qu'elle avait laissé derrière et senti une vague de mélancolie l'envahir.

- J'espère que tout le monde est sain et sauf... les reverrais-je un jour ?

Relevant la tête, elle fut soulagée d'apercevoir une ville qui se dessiner à l'horizon. La pensée d'y trouver de quoi à boire et un coin tranquille pour se reposer sans craindre l'arrivée d'un zombie la fit presser le pas.

À l'entrée de la ville, un panneau indiquait "Falaise de l'été"

- Drôle de nom pour une ville en plein désert... Je n'ai pas vu de falaise dans le coin.

Infaux pénétra dans la ville. Elle alla directement au puits pour se désaltérer. La ville fourmillait de gens occupés, personne ne sembla la remarquer. Ce qui faisait bien son affaire pour le moment car tout ce qu'elle voulait maintenant c'était de se reposer.

Afin d'éviter les rencontres fortuites, elle monta sa tente rapidement, là, tout près du puits pour s'y engouffrer rapidement. Un sentiment de sécurité que lui procurait les murs et les gens tout autour lui permis de sombrer dans un profond sommeil.

Messages : 124 Date d'inscription : 11/11/2009

Aulyn a écrit:: Aulyn avait été réveillée en sursaut, une boule de poils rousse ronronnante sur l'estomac, avec l'air fière de ce qu'elle avait fait.

Elle regarda, étonnée, le petit félin. Après un moment a se poser des questions, un sourire apparu sur les lèvres de la jeune femme. Ce petit animal elle le connaissait déjà pour avoir déjà joué avec lui et partager un moment se sommeil rassurant.

Rassurant… c'était le mot, sans vraiment savoir pourquoi, ce petit animal la rassurait, la calmait, et aussi étrange que cela puisse paraitre, du moins pour elle, un sentiment de mélancolie qu'elle n'arrivait pas a comprendre.

Le petit tigre ne sera jamais l'un de ses "jouets", mais elle s'amusait avec lui, le taquinant du bout des doigts, faisant semblant de le chasser ou de se faire chasser.

Aulyn l'avait encore avec elle quand elle avait pris la direction de la grande porte. Ce n'est qu'arrivée la, qu'elle prit le chaton entre ses mains, elle le câlina, lui souriant et l'embrassant avant de le poser a terre. Il se frotta contre ses jambes en ronronnant.

La jeune éclaireuse lui accorda une dernière caresse, rabattit son capuchon sur son visage et s'engagea sans crainte dans le désert.

Un dernier regard vers la porte la rassura, le petit fauve ne la suivait pas, malgré le léger pincement au cœur elle présentait qu'elle le reverrait, du moins elle se surprit a l'espérer, après tout il l'avait déjà retrouvé…

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

ConnorMcCracken a écrit:: Rentré de sa journée de fouille sans un mot Connor s'est isolé durant l'attaque de la Horde, il ne se montre qu'une fois les zombis partis, il a ôté sa veste et s'est recouvert le torse d'étrange symbole peint avec de la terre, étrangement les symboles semblent vivants, il ne bougent pas, ne changent pas, ils donnent l'impression d'être en vie simplement. Ainsi affublé, Connor se dirige en dehors de la ville sa pelle à la main, avec toujours cette étrange lueur dans le regard ...

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

Keela a écrit:: -Bah...

Keela s'était chargée pour sortir dans le désert. Après quelques heures sans son chat, elle s'était dit qu'il avait mieux à faire ailleurs. Finalement il était là, devant la porte, à fixer le désert.

-T'as l'air d'avoir l'esprit encore plus vide que d'habitude.

Il miaula. Elle haussa les épaules, puis le caressa.

-Je sors, tu viens ou t'attends le déluge ?

Il s'accrocha à sa cape et grimpa, pour se blottir contre son cou. Keela rabattit un très court instant sa capuche pour mettre son bandeau sur ses yeux, puis elle se dirigea dans le désert, pas loin d'un petit groupe. Elle ne faisait pas tant que ça attention aux gens. Ce qui importait, c'était la petite boule de poils qui se prenait pour une écharpe.

Machinalement, Keela frôla la tranche d'un des carnets qui se trouvaient dans son sac. Elle les connaissait si bien, désormais, qu'elle était capable de dire de quelle période de sa vie il traitait. Mais elle n'y songeait pas tellement.

-Tu l'as retrouvée, pour te tailler comme ça ? Ou t'es qu'un infidèle ?

Le ronronnement qui lui répondit ne la rassurait pas. En fait, elle ne savait pas ce qu'elle attendait, ni ce qu'elle voulait. Il y avait comme une boule qui lui enserrait la gorge, un poids sur ses épaules. Nath, Aulyn, Bahamut... elle était incapable de se dire si elle voulait les revoir, ou s'il valait mieux qu'elle reste éloignée de tout contact humain. Bon, encore fallait-il qu'ils soient vivants, tous. Et si pour Aulyn et Bahamut, elle n'en savait rien, pour Nath c'était...

Keela soupira. Certaines pensées étaient plus que douloureuses. Le bandeau dissimulait les larmes, c'était pas un si mauvais plan.

Elle avait un vivant qui creusait pas bien loin. Cela l'empêchait de trop penser. De trop regretter ses proches aussi.

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

Infaux a écrit:: Infaux ouvrit les yeux, réveillée par la chaleur et la lumière vive émanant du soleil à son zénith. Elle avait dormi plusieurs heures, sans bouger, la main toujours refermée sur son sabre posé à ses côtés. Une habitude qu’elle avait prise pendant son dernier séjour dans le désert. Dans la tente, l’air était sec et vicié.

Elle glissa l’arme sous sa couverture avant de se relever et sorti de sa tente en s’étirant longuement, respirant à fond l’air à peine plus frais qu’à l’intérieur. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas aussi bien dormi. Elle passa ses doigts dans ses cheveux pour les ramener vers l’arrière puis dépoussiéra ses vêtements.

Il était temps d’aller offrir ses services en échange de la sécurité relative qu’offraient ces murs pour quelques temps. Quelques jours au chantier lui permettraient de prendre du recul face à l’horreur du désert. Elle aurait tout le loisir de se perdre dans ses souvenirs lointains qui avaient brusquement remontés à la surface.

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

Minouw a écrit:: Déjà quelques jours qu'elle était dans cette ville. Rien de bien neuf dans ce monde de putréfaction. Les déchets ramenés de l'outre-monde s'assemblaient petit à petit en un conglomérat de matières diverses qu'il fallait avoir beaucoup d'imagination ou d'indulgence pour nommer une ville. Mais les gens qui y vivaient semblaient avoir appris à se satisfaire de ce genre d'abris. Ils avaient appris à vivre dans des huttes sordides composées des restes d'une civilisation disparue depuis chuck seul savait combien de temps. Des morceaux de ci et de ça qui avaient passé tellement de temps dans le sable qu'on se demandait comment ils pouvaient résister aux assauts des putrides.

Combien de temps encore l'humanité allait-elle supporter de vivre ainsi ? Partager son territoire n'avait jamais été le fort de l'homme et à présent ils devaient tous se plier à l'inexorable loi dictée par ces putrides que jamais ils ne pouvaient vaincre. Combien de groupes d'hommes et de femmes avaient tenté, comme l'église norissienne, de trouver le moyen de se débarrasser définitivement des putrides ? A l'évidence ils avaient tous échoué. Y'avait-il seulement un tel moyen ? Elle en doutait.

Minouw était installée sur les hauteurs de la ville, d'où elle regardait le ciel en ressassant ces idées peu engageantes. C'était une de ses occupations favorites lorsqu'elle restait en ville pour faire semblant d'avoir peur des putrides. Il fallait bien faire un petit peu comme les autres sinon ils ne l'accepteraient plus dans leur ville.

Mais il y avait ici des odeurs qui remontaient de son passé. Des odeurs qu'elle avait déjà croisées et qu'une partie d'elle avait envie de suivre. Que pourrait-elle découvrir au bout de ces pistes ? Allait-elle encore subir l'amère déception du rejet le plus abject ? Allait-elle revivre ce qu'elle avait vécu avec Connor ? Elle ne savait pas trop si la minuscule parcelle d'humanité, qui luttait vaillamment au milieu du flot de rage de son âme, pourrait résister à un tel choc. Probablement pas. Mieux valait donc éviter d'aller retrouver ces gens au bout des pistes tracées par leurs odeurs.

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

ConnorMcCracken a écrit:: Connor rentre en ville, cela fait maintenant quelques jours qu'il s'échine à creuser le même carré de désert, il sait que c'est là mais il faut le trouver.

Après avoir sortis quelques ressources utiles à la ville et énormément de débris et de vieilles souches pourries, sa pelle rencontre quelque chose d'autre, il sent que la pelle a frappé un matière différente du sable, du bois ou de métal, quand il sort sa pelle du sol un morceau de tissus y est accroché.

Pour ne pas risquer d'abimer sa trouvaille, il finit de la déblayer à la main. Le sable brulant et les débris de métal dans le sol lacèrent ses mains qui deviennent rapidement couvertes de petites coupures.

Voilà l'objet est dégagé, il est enveloppé dans un vieux bout de tissu. Connor découvre avec précaution sa trouvaille, un pierre, une pierre très étrange, lisse comme si elle avait été polie par l'eau, sa couleurs, ou plutôt ses couleurs passent du vont du blanc au marron, en passant par des teintes bleues ou rouges, lorsque connor la saisi, la Flamme qui brillait dans ses yeux depuis maintenant une semaine s'embrasse et devient intense.

Il a trouvé ... Il en a enfin trouvé une partie ...

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

KadillaK a écrit:: Au fur et à mesure qu'ils se dirigeaient vers la taverne, KadillaK avait une mauvaise intuition.
Scrib n'était pas aussi enjoué qu'à son habitude. Il semblait très pale, son élocution pénible et il trainait la patte.

Alors que KadillaK allait se retourner pour interroger Sharky du regard, son ami s'écroula sans prévenir. Alerte, il le rattrapa avant qu'il ne heurte le sol, mais Srib semblait si léger dans ses bras. Sharky vint renifler l'homme inanimé, et sa tête, d'habitude si triste comme semble être tous les dogues avec leur sourire à l'envers, exprimait une tristesse plus grande encore.

Sharky hurla à la mort, et KadillaK ferma les yeux.

Déshydraté.
L'hydratone prit plus tôt par Scrib n'avait rien pu faire.

KadillaK vit un corbeau se poser sur l'épaule de son ami défunt, et reconnu l'animal de Valhal.

KadillaK abandonna Scrib, et sans un regard pour le fossoyeur il s'en alla dans le désert, sans un mot, pour oublier. Peut être ce soleil de plomb avait des vertus amnésiques ?

Mais après quelques heures dans l'immensité de sable, KadillaK croyait plutôt que le soleil avait des vertus hallucinatoires, car il vit au loin une très belle femme armée d'un sabre. Alors qu'il allait se détourner, persuadé d'avoir vu un mirage, Sharky couru vers la jeune femme.

KadillaK savait que son chien ne faisait rien par hasard, et il lui emboita le pas.

Messages : 36 Date d'inscription : 29/11/2009

Keela a écrit:: Le chaton se tendit, lui plantant ses griffes dans l'épaule. Keela se tourna vers les bruits, surprise. Elle avait son bandeau sur les yeux, la capuche par dessus, les lèvres froides et inexpressives.

Elle avait serré sa main la poignée de son sabre. Par habitude. Pour que le Chat-con soit dans cet état, il y avait quelque chose de fort déplaisant. Et ce truc déplaisant avait une odeur qu'elle ne reconnaissait pas.

Un chien ? C'était ça un chien ? Elle fronça les sourcils sous ses tissus.

-C'est pas la peine de flipper, t'es hors de portée, chaton.

Il miaula, elle haussa les épaules.

-T'as un maître, le chien ?

L'odeur de l'animal troublait ses sens.